Et oui, après la nature et les relations amicales,nous repartons dans le culturel.En effet, ce jeudi, nous nous levons de bon matin pour Vicuna. (Ville natale de Gabriela Mistral, premiere chilienne à recevoir le prix Nobel de littérature.).Mais avant de découvrir sa maison .nous allons dejeuner dans un restaurant ou toute la cuisine est préparée dans des fours scolaires.(Délicieux!) et nous visitons une cave ou nous apprenons toutes les techniques de la fabrication du Pisco(eau de vie chilienne).
La journée se termine en beauté car des la nuit venue, nous avons rendez vous avec les extras terrestres à l'observatoire astronomique de Mamalluca ,malheureusement ,à notre grande déception,
Ils nous ont fait faux bond et nous avons du nous contenter de voir les étoiles et la lune mais quelle surprise car grâce au télescope, nous avons aperçu les cratères de celle ci à notre grand étonnement.
(Je joins la photo que nous avons prise avec le télescope pour preuve).
Le lendemain ,vendredi , repos et dîner d'adieu avec les amis et la famille d'Erika et Patricio,une soirée très sympa qui s'est terminée par une partie de cartes acharnée entre les trois sœurs
Samedi, on se quitte avec émotion en se demandant si on aura encore l'occasion de se revoir un jour
Et on reprend le bus une fois de plus ......cette fois pour une ville mythique :Valparaiso.
Pas trop de mal pour trouver notre hostal qui se situe sur le cerro alegre, ,la colline , la plus populaire de la ville,animée, bohème et culturelle grâce aux nombreuses fresques murales (toutes plus belles les unes que les autres)que l'on découvre à chaque coin de rues et qui font allusion à l'héritage historique et politique du pays.
Et c'est la que nous découvrons la maison de notre deuxième prix Nobel: bien sur, vous l'aurez deviné,il s'agit du célèbre poète Pablo Neruda qui possédait une superbe maison nommée la Sebastiana qui domine la ville.......
Mais une maison ne nous a pas suffit et comme le bus , c'est devenu une habitude, pas de problème,
le lendemain, on en reprend un.........
La maison d'isla Negra, nous attend pour nous révéler tous les trésors accumules par le poète tout au long de sa vie: une collection magnifique de figures de proue , 200 carafes en verre représentant des animaux ,des vitraux ,des statues de bois de tous les pays qu'il avait visites et surtout de chaque pièce une vue imprenable sur la mer .
Demain,c'est le départ pour Santiago ou nous espérons voir le palais de la Moneda et d'autres choses encore........
Mais comme tout a une fin , il va bien nous falloir rentrer au bercail !!!!!
EN ATTENDANT DE VOUS RETROUVER AVEC PLAISIR LA SEMAINE PROCHAINE......
Encore un problème de photos, pour les avoir cliquez sur plus d'infos
Kervine et Claude de viaje
Carnet de voyage du 7 janvier au 7 mars
mardi 3 mars 2015
mercredi 25 février 2015
De San Pedro de Atacama a la Serena.
Et oui, nous voilà à San Pedro vers 12h après avoir passé la frontière bolivienne ou il nous a fallu payer pour sortir du pays mais pour le Chili pas un kopeck pour y rentrer .Nous avons pris un bus pour San Pedro car la frontière se trouve en pleine cordillère au milieu de nulle part mais nos compagnons de Jeep ont eu la désagréable surprise de changer de moyen de locomotion pour le retour( de la jeep, ils sont passés dans un bus) et cela ,bien sur n'était pas indiqué dans leur contrat avec l'agence!!!!!!
Pour nous, trouver un hotel n'a pas été trop compliqué (car nous étions en début de journée ) et c'est avec plaisir que nous avons pu prendre une douche bien chaude et faire une bonne sieste.
Le lendemain , à 12h, nous avions rendez vous avec nos copains chiliens sur la plaza de Armas et c'est avec beaucoup d'émotion que nous nous sommes retrouvés après presque 25 ans de séparation!
De plus, pour venir nous chercher, ils avaient fait 1300km!!!!! Avec eux, nous avons visité la vallée de la lune et le lendemain dans un petit village des alentours ,nous avons participe au carnaval.Nous avons beaucoup ri et nous avons passé une bonne journée tous ensemble.
Ensuite, nous avons surtout fait connaissance avec leurs amis et leur famille.Partout, nous étions reçus comme des rois.
Il nous a fallu environ trois jours pour arriver à la Serena dans leur jolie maison.Nous vivons à l'heure chilienne, tard le soir et bien sur tard le matin .Ça nous change de nos habitudes bretonnes mais on s'y fait.
Nous avons visité la ville de Coquimbo et celle de la Serena et nous avons été reçus chez leur fils Patricio ainsi que chez Marlène, une autre chilienne qui a vécu de nombreuses années à Hennebont.
Pendant la soirée, pour le plus grand plaisir des parents et des enfants, nous nous sommes remémorés tous les airs des dessins animes de leur enfance bretonne.Super sympa.!!
Hier, grande journée pour Claude ,initiation à la pêche dans le Pacifique par Patricio et pour moi et Erika,excursion aux îles Chorros ,nous avons pu voir pingouins, dauphins et même baleine .
Demain, ce sera ,la soirée dans un observatoire astronomique , samedi, ce sera le moment des adieux avant de rejoindre Valparaiso et nous commencerons à penser au retour.
Pour nous, trouver un hotel n'a pas été trop compliqué (car nous étions en début de journée ) et c'est avec plaisir que nous avons pu prendre une douche bien chaude et faire une bonne sieste.
Le lendemain , à 12h, nous avions rendez vous avec nos copains chiliens sur la plaza de Armas et c'est avec beaucoup d'émotion que nous nous sommes retrouvés après presque 25 ans de séparation!
De plus, pour venir nous chercher, ils avaient fait 1300km!!!!! Avec eux, nous avons visité la vallée de la lune et le lendemain dans un petit village des alentours ,nous avons participe au carnaval.Nous avons beaucoup ri et nous avons passé une bonne journée tous ensemble.
Ensuite, nous avons surtout fait connaissance avec leurs amis et leur famille.Partout, nous étions reçus comme des rois.
Il nous a fallu environ trois jours pour arriver à la Serena dans leur jolie maison.Nous vivons à l'heure chilienne, tard le soir et bien sur tard le matin .Ça nous change de nos habitudes bretonnes mais on s'y fait.
Nous avons visité la ville de Coquimbo et celle de la Serena et nous avons été reçus chez leur fils Patricio ainsi que chez Marlène, une autre chilienne qui a vécu de nombreuses années à Hennebont.
Pendant la soirée, pour le plus grand plaisir des parents et des enfants, nous nous sommes remémorés tous les airs des dessins animes de leur enfance bretonne.Super sympa.!!
Hier, grande journée pour Claude ,initiation à la pêche dans le Pacifique par Patricio et pour moi et Erika,excursion aux îles Chorros ,nous avons pu voir pingouins, dauphins et même baleine .
Demain, ce sera ,la soirée dans un observatoire astronomique , samedi, ce sera le moment des adieux avant de rejoindre Valparaiso et nous commencerons à penser au retour.
vendredi 20 février 2015
La Paz ,Uyuni jusqu'à San Pedro de Atacam
La Paz nous est apparue comme une ville très peuplée et grouillante d'activités mais aussi comme une ville ou règne la misère avec de nombreux malades, handicapés,aveugles, enfants des rues, femmes seules qui font la manche sur les trottoirs entre les échoppes des marchands ambulants et les cireurs de chaussure .Apres maintes discussions(la route Uyuni ,la Paz me faisant très peur ),nous réservons un billet d'avion pour Sucre mais le lendemain, nous nous rendons compte qu'ils ne prennent pas nos valises beaucoup trop lourdes, nous nous résignons donc à prendre un bus semi cama La Paz, Oruro, Uyuni.A 7 h du soir départ de la Paz et nous passons cette fois une très bonne nuit jusqu'à 6 h du matin, heure à laquelle nous nous réveillons en sursaut par un bruit sourd et une forte inclinaison du bus: nous venons de perdre deux roues. Heureusement , pas de victime mais nous devons patienter à 4000m d'altitude en plein altiplano dans le froid pendant environ 4heures, le temps que notre chauffeur résolve le problème aide des chauffeurs de bus suivants qui se trouvent eux même bloques par la présence du notre en milieu de piste.
Enfin vers 11 h, nous arrivons à Uyuni craignant que l'agence que nous avions réservée ne nous ait pas attendus.Mais, si, elle est la et nous faisons connaissance avec nos compagnons de route : un couple d'argentins, la cinquantaine ,et deux jeunes péruviennes d'une vingtaine d'années plus notre chauffeur Jaime.
Et nous voilà partis en quatre quatre pour une destination de rêve:le salar d'Uyuni immense,avec des paysages fantastiques et inoubliables (on ne sait ou s'arrête l'horizon et ou commence le ciel!!!!!).Dessous, la richesse de la Bolivie: le lithium qui leur permettra peut être de sortir de la pauvreté.
Nous continuons notre route vers l'arbre de Pierre et les étendues désertiques de l 'altiplano jusqu'à atteindre 5000 m d'altitude ou se trouve notre refuge toujours sans eau chaude et sans électricité la
nuit avec un vent glacial.De plus, nous sommes 6 dans la chambre et l'altitude nous empêche de dormir sereinement.
Le lendemain,nous continuons notre route ou plutôt notre piste, croisant un couple d'autruches et son bébé et au pique nique de midi, des chinchillas nous tournent autour espérant nous voler un peu de nourriture.
Le soir, notre argentine qui joue de la guitare , avec les péruviennes comme chanteuses , nous fait un récital des chansons traditionnelles sud-américaines.Nous formons une bonne équipe mais c'est notre dernière nuit et cette soirée musicale se prolonge comme un parfum d'adieu.
Le jour suivant, debout à 4 h du mat, en effet, nous devons arriver aux geysers à l'aurore: et la, c'est encore un tout autre spectacle qui nous attend, nous sommes dans le cratère du volcan qui crache des fumerolles de part et d'autre ,on se croirait sur une autre planète!!!!!
Notre journée se terminera par la laguna verde et la laguna Colorada couverte de flammands roses et le soir au moment de nous endormir toutes ces images fantastiques et impressionnantes envahissent notre mémoire et nous trottent dans la tête au point de nous empêcher de trouver le sommeil .
Enfin vers 11 h, nous arrivons à Uyuni craignant que l'agence que nous avions réservée ne nous ait pas attendus.Mais, si, elle est la et nous faisons connaissance avec nos compagnons de route : un couple d'argentins, la cinquantaine ,et deux jeunes péruviennes d'une vingtaine d'années plus notre chauffeur Jaime.
Et nous voilà partis en quatre quatre pour une destination de rêve:le salar d'Uyuni immense,avec des paysages fantastiques et inoubliables (on ne sait ou s'arrête l'horizon et ou commence le ciel!!!!!).Dessous, la richesse de la Bolivie: le lithium qui leur permettra peut être de sortir de la pauvreté.
Nous continuons notre route vers l'arbre de Pierre et les étendues désertiques de l 'altiplano jusqu'à atteindre 5000 m d'altitude ou se trouve notre refuge toujours sans eau chaude et sans électricité la
nuit avec un vent glacial.De plus, nous sommes 6 dans la chambre et l'altitude nous empêche de dormir sereinement.
Le lendemain,nous continuons notre route ou plutôt notre piste, croisant un couple d'autruches et son bébé et au pique nique de midi, des chinchillas nous tournent autour espérant nous voler un peu de nourriture.
Le soir, notre argentine qui joue de la guitare , avec les péruviennes comme chanteuses , nous fait un récital des chansons traditionnelles sud-américaines.Nous formons une bonne équipe mais c'est notre dernière nuit et cette soirée musicale se prolonge comme un parfum d'adieu.
Le jour suivant, debout à 4 h du mat, en effet, nous devons arriver aux geysers à l'aurore: et la, c'est encore un tout autre spectacle qui nous attend, nous sommes dans le cratère du volcan qui crache des fumerolles de part et d'autre ,on se croirait sur une autre planète!!!!!
Notre journée se terminera par la laguna verde et la laguna Colorada couverte de flammands roses et le soir au moment de nous endormir toutes ces images fantastiques et impressionnantes envahissent notre mémoire et nous trottent dans la tête au point de nous empêcher de trouver le sommeil .
vendredi 13 février 2015
Puno,Copacabana,La Paz.
On nous avait dit qu'à Puno,il n'y avait rien à faire et que c'était une ville morte.Pour nous,ce fut le contraire car nous sommes tombés encore en pleine Candelaria et la musique et les danses nous ont accompagnés nuit et jour.Nous avons même été invités à descendre dans un club prive ou la vierge a été descendue ,installée et décorée de fleurs naturelles pendant que dans cette salle de cérémonie, chacun parlait, buvait et dansait au rythme des sambas(j'exagère, mais c'était à peu près cela).Deux jours de pure folie ou chacun se laisse aller "por devocion y por placer"
Puno,ce fut aussi, les îles Uros( les prévisions meteo étant trop mauvaises nous avons laisse tomber la nuit chez l'habitant sur Amantani) des îles flottantes faites de tourbe et de totora(roseaux) ou les habitants vivent surtout du tourisme.
Le soir même, nous décidons de nous payer un petit resto car depuis que nous sommes au Pérou, nous faisons comme les péruviens et mangeons sur les marchés pour 3 fois rien.Alors, pour Claude,c'est le festin, pas question de partir sans goûter au "cuy"(je vous mets la photo).Quant à moi, je me contente d' un steak d ´alpaga qui me satisfait pleinement.
Le dimanche matin, départ pour la Bolivie ,toujours en bus,des l'aurore ,mais sous la pluie! Quelques kilomètres avant Copacabana,nous prenons la queue passer la frontière à pied et il faut surtout payer "la multa"car Claude a perdu les papiers qu'on nous avait donnés à l'aéroport de Lima à notre arrivée.J'essaye de faire du charme au douanier mais ça ne marche pas.Il faut dire que j'ai passé l'âge!!!
A Copacabana, nous prenons tout notre temps pour admirer les voitures décorées de rubans et de fleurs qui viennent se faire bénir devant l'église et nous admirons le site d'où partent les excursions pour l'île de la lune et du soleil. Hélas, nous ne restons pas assez longtemps pour les faire. Nous arrivons donc la bouche en cœur, à l'arrêt de bus ,et la, patatras, notre bus était parti depuis une heure car nous avions oublié le décalage horaire entre Pérou et Bolivie.Il fallait voir nos têtes !nous avons donc trainé notre misère jusqu' au bus suivant qui nous a brinqueballes jusqu' a la Paz ou nous sommes arrivés à 21heures sans aucun hotel de réserve. Je vous rassure, nous n'avons pas dormi sous les ponts!Mais pendant ce trajet, des paysages magnifiques ,côté Bolivien,le long du lac Titicaca qui nous ont fait oublier les secousses dues aux nids de poules qui nous conduisait à la capitale la plus haute du monde (a vous de trouver l'altitude )je ne dois pas être la seule a bosser, quand même.
Puno,ce fut aussi, les îles Uros( les prévisions meteo étant trop mauvaises nous avons laisse tomber la nuit chez l'habitant sur Amantani) des îles flottantes faites de tourbe et de totora(roseaux) ou les habitants vivent surtout du tourisme.
Le soir même, nous décidons de nous payer un petit resto car depuis que nous sommes au Pérou, nous faisons comme les péruviens et mangeons sur les marchés pour 3 fois rien.Alors, pour Claude,c'est le festin, pas question de partir sans goûter au "cuy"(je vous mets la photo).Quant à moi, je me contente d' un steak d ´alpaga qui me satisfait pleinement.
Le dimanche matin, départ pour la Bolivie ,toujours en bus,des l'aurore ,mais sous la pluie! Quelques kilomètres avant Copacabana,nous prenons la queue passer la frontière à pied et il faut surtout payer "la multa"car Claude a perdu les papiers qu'on nous avait donnés à l'aéroport de Lima à notre arrivée.J'essaye de faire du charme au douanier mais ça ne marche pas.Il faut dire que j'ai passé l'âge!!!
A Copacabana, nous prenons tout notre temps pour admirer les voitures décorées de rubans et de fleurs qui viennent se faire bénir devant l'église et nous admirons le site d'où partent les excursions pour l'île de la lune et du soleil. Hélas, nous ne restons pas assez longtemps pour les faire. Nous arrivons donc la bouche en cœur, à l'arrêt de bus ,et la, patatras, notre bus était parti depuis une heure car nous avions oublié le décalage horaire entre Pérou et Bolivie.Il fallait voir nos têtes !nous avons donc trainé notre misère jusqu' au bus suivant qui nous a brinqueballes jusqu' a la Paz ou nous sommes arrivés à 21heures sans aucun hotel de réserve. Je vous rassure, nous n'avons pas dormi sous les ponts!Mais pendant ce trajet, des paysages magnifiques ,côté Bolivien,le long du lac Titicaca qui nous ont fait oublier les secousses dues aux nids de poules qui nous conduisait à la capitale la plus haute du monde (a vous de trouver l'altitude )je ne dois pas être la seule a bosser, quand même.
vendredi 6 février 2015
Je suppose que vous avez remarqué qu'il n'y a plus de photos.Et oui,encore un problème avec la tablette .Pour le moment,il faudra vous contenter des textes.
Depuis Cuzco,il s'en est passé des choses.Tout d'abord,notre voyage en bus cama.On a été suffoqué car avant de monter dans le bus,on nous photographiait les uns après les autres et on prenait nos empruntes digitales:(on s'est demande s'il craignait les terroristes)mais quand avant le départ, on nous a filmés dans le bus,on a compris que c'était sans doute pour reconnaître les corps en cas d'accident : rassurant, n'est ce pas?
A Arequipa,nous avons eu une bonne surprise celle d'assister à la Candelaria ,c'est la fête de la vierge de la chandeleur .En effet, la fille de la directrice du centre nutritionnel que nous avons visité défilait en dansant au rythme des fanfares.C'etait surréaliste :les danseuses légèrement vêtues , les diables, les orquestres, tout ce beau monde s'amusait follement devant la vierge qui fermait la marche.
Le religieux et le païen se mêlaient sans aucune gène.
Ce centre a été ouvert en l'an 2000 dans un bidonville par deux sœurs qui ont maintenant une cinquantaine d'années .Des le début une association de Segre les a soutenues dans leur projet et aujourd'hui, 40 enfants de deux à cinq ans fréquentent ce lieu pour que leurs parents puissent aller travailler.
Nous n'avons pu quitter Arequipa sans visiter le couvent Santa Catalina,(une ville dans la ville qui nous rappelle l'Andalousie avec ses tons ocres et bleus )et le musée andin de la momia
Juanita,une petite fille inca sacrifiée aux dieux, retrouvée dans les années 90 après la fonte d'un glacier.
Mardi matin, nous quittons la ville blanche pour le canyon del colca ,un des plus profonds du monde et pour cela, nous devons monter à 4920 m.Je vous avoue que j'ai un peu les chocottes mais à mon grand étonnement,c'est plutôt Cloclo qui est gêne par l'altitude.
En arrivant à Chivay,un village authentique complètement éloigné de la civilisation (notre chambre n'avait que de l'eau froide)nous décidons de nous relaxer après nos 4heures de bus, dans une piscine
naturelle et thermale en pleine montagne.
Notre soirée a été animée par des chants et des danses folkloriques.
Le lendemain,debout à 5h du mat pour aller voir les condors,et une chance inouïe, nous en avons vu trois mais nous avons eu d'autres surprises: une tornade dans le lointain,un volcan enneigé qui crachaient des fumerolles de plusieurs centaines de metres sans oublier les vigognes, les lamas et les alpagas.
A 13h, nous reprenions le bus direction Puno,avec Schumarer au volant.On a donc balisé pendant 4 heures.
Nous avons solutionné une fois de plus le problème des photos: en voici donc queques unes.
Depuis Cuzco,il s'en est passé des choses.Tout d'abord,notre voyage en bus cama.On a été suffoqué car avant de monter dans le bus,on nous photographiait les uns après les autres et on prenait nos empruntes digitales:(on s'est demande s'il craignait les terroristes)mais quand avant le départ, on nous a filmés dans le bus,on a compris que c'était sans doute pour reconnaître les corps en cas d'accident : rassurant, n'est ce pas?
A Arequipa,nous avons eu une bonne surprise celle d'assister à la Candelaria ,c'est la fête de la vierge de la chandeleur .En effet, la fille de la directrice du centre nutritionnel que nous avons visité défilait en dansant au rythme des fanfares.C'etait surréaliste :les danseuses légèrement vêtues , les diables, les orquestres, tout ce beau monde s'amusait follement devant la vierge qui fermait la marche.
Le religieux et le païen se mêlaient sans aucune gène.
Ce centre a été ouvert en l'an 2000 dans un bidonville par deux sœurs qui ont maintenant une cinquantaine d'années .Des le début une association de Segre les a soutenues dans leur projet et aujourd'hui, 40 enfants de deux à cinq ans fréquentent ce lieu pour que leurs parents puissent aller travailler.
Nous n'avons pu quitter Arequipa sans visiter le couvent Santa Catalina,(une ville dans la ville qui nous rappelle l'Andalousie avec ses tons ocres et bleus )et le musée andin de la momia
Juanita,une petite fille inca sacrifiée aux dieux, retrouvée dans les années 90 après la fonte d'un glacier.
Mardi matin, nous quittons la ville blanche pour le canyon del colca ,un des plus profonds du monde et pour cela, nous devons monter à 4920 m.Je vous avoue que j'ai un peu les chocottes mais à mon grand étonnement,c'est plutôt Cloclo qui est gêne par l'altitude.
En arrivant à Chivay,un village authentique complètement éloigné de la civilisation (notre chambre n'avait que de l'eau froide)nous décidons de nous relaxer après nos 4heures de bus, dans une piscine
naturelle et thermale en pleine montagne.
Notre soirée a été animée par des chants et des danses folkloriques.
Le lendemain,debout à 5h du mat pour aller voir les condors,et une chance inouïe, nous en avons vu trois mais nous avons eu d'autres surprises: une tornade dans le lointain,un volcan enneigé qui crachaient des fumerolles de plusieurs centaines de metres sans oublier les vigognes, les lamas et les alpagas.
A 13h, nous reprenions le bus direction Puno,avec Schumarer au volant.On a donc balisé pendant 4 heures.
Nous avons solutionné une fois de plus le problème des photos: en voici donc queques unes.
dimanche 1 février 2015
Dernier jour à Cuzco :Ah le Machu Picchu !!!!!
Et oui,Cuzco, c'est fini ! Que de rencontres de Péruviens et de toutes les nationalités nous avons faites ici.Des jeunes qui se prennent une année sabbatique ou d'autres qui font 6 mois à l'étranger pour compléter leur cursus scolaire. Nous avons sympathise avec une jeune polonaise de 25 ans qui a passé la journée à visiter les sites incas avec nous car elle était seule et profitait de quelques jours de vacances après avoir travaillé dans une mission catholique en forêt amazonienne .
Pour visiter,nous avons utilisé les bus locaux,(ou nous étions souvent les seuls blancs : plus amusant était de voir les péruviennes en costumes traditionnels qui ne cessaient de recevoir des appels téléphoniques sur leurs portables) les collectivos
,(des sortes de vans un peu plus chers mais plus rapides que les bus) et bien sur les taxis, les plus chers mais compares à la France, ce n'est rien.
nous avons aussi goûte au train pour aller au M Picchu, très confortable avec même au retour une petite collation, un défilé de mode,et une animation: le truc à touriste, quoi!
Ce soir, nous partons pour Arequipa en bus cama,avec repas et wifi pour n'arriver qu' a 6h30 demain matin.(la nuit risque d'être longue!)
Nos plus belles visites de la semaine ont été Ahuandadillas, une magnifique chapelle que l'on surnomme la chapelle sixtine de l'Amerique du Sud puis les salines de Maras et après les sites incas de Pisac et Ollantaytambo, bien sur,l'indetronable Machu Picchu qui domine la vallée sacrée de toute sa majesté :très émouvant et époustouflant.Nous avons eu de la chance avec le temps car au réveil à 4h du mat ,il pleuvait des cordes, mais arrives sur le site, les nuages se sont déchirés et nous avons eu du soleil pour faire quelques belles photos
Mais ,évidemment, nous n'avons pu partir sans lui laisser de cadeau: et oui, j'ai oublié la sacoche de mon appareil photo,"mejor vale el estuche que la camara" comme m'a répondu un des gardiens.
Il n'avait pas tort, ça a calmé un peu Cloclo car depuis le début de la semaine, j'ai oublié l'autre étui du petit appareil photo dans un taxi puis le guide du routard dans un bar.
Ça fait trois, donc j'espère que c'est termine.
Pour visiter,nous avons utilisé les bus locaux,(ou nous étions souvent les seuls blancs : plus amusant était de voir les péruviennes en costumes traditionnels qui ne cessaient de recevoir des appels téléphoniques sur leurs portables) les collectivos
,(des sortes de vans un peu plus chers mais plus rapides que les bus) et bien sur les taxis, les plus chers mais compares à la France, ce n'est rien.
nous avons aussi goûte au train pour aller au M Picchu, très confortable avec même au retour une petite collation, un défilé de mode,et une animation: le truc à touriste, quoi!
Ce soir, nous partons pour Arequipa en bus cama,avec repas et wifi pour n'arriver qu' a 6h30 demain matin.(la nuit risque d'être longue!)
Nos plus belles visites de la semaine ont été Ahuandadillas, une magnifique chapelle que l'on surnomme la chapelle sixtine de l'Amerique du Sud puis les salines de Maras et après les sites incas de Pisac et Ollantaytambo, bien sur,l'indetronable Machu Picchu qui domine la vallée sacrée de toute sa majesté :très émouvant et époustouflant.Nous avons eu de la chance avec le temps car au réveil à 4h du mat ,il pleuvait des cordes, mais arrives sur le site, les nuages se sont déchirés et nous avons eu du soleil pour faire quelques belles photos
Mais ,évidemment, nous n'avons pu partir sans lui laisser de cadeau: et oui, j'ai oublié la sacoche de mon appareil photo,"mejor vale el estuche que la camara" comme m'a répondu un des gardiens.
Il n'avait pas tort, ça a calmé un peu Cloclo car depuis le début de la semaine, j'ai oublié l'autre étui du petit appareil photo dans un taxi puis le guide du routard dans un bar.
Ça fait trois, donc j'espère que c'est termine.
mercredi 28 janvier 2015
Mardi 26 janvier: Quelle journée!
En nous levant ce matin,nous ne nous attendions pas à une telle journee.
Un petit déjeuner pour goûter le jus de quinoa chaud que l'on vend à tous les coins de rue :délicieux!
On essaye sans succès d' appeler notre charmant chauffeur de taxi.
C'est la qu'intervient une jeune fille (qui a suivi notre conversation )et qui nous explique que la plaza de armas était bouclée car il y avait une manif de jeunes travailleurs de 18a24ans, sans qualification ,a qui le gouvernement refusait la sécurité sociale et autres protections.
Nous voulions aller visiter le musée Larco qui se trouve en banlieue .après plusieurs essais infructueux aupres des chauffeurs de taxi ,nous arrivons à en convaincre un pour nous y conduire.
Mais la,quelle ne fut pas notre surprise!des escadrons de policiers et de militaires étaient déployés à travers toute la ville, munis de pistolets,masques à gaz et boucliers,certaines routes étaient bloquées, on se serait cru en plein coup d'état.
Surtout que les manifestants n'étaient pas si nombreux que ça!
Le musée Larco,à ne pas manquer ,nous a émerveillé tant les 20000pieces exposées étaient belles et en excellent état de conservation(bijoux,vêtements,quipus ,outils et poteries......)
Pour le retour,nous décidons de ne pas prendre le taxi mais de faire comme les limenos et de prendre les bus locaux pour donner un peu de piquant à notre sortie.
Ils arrivent de partout roulant portes et fenêtres ouvertes ,brinquebalants et crachotants, (on en a même vu un arrête sur le bord de la rue car il avait perdu une roue)hélant les passants pour trouver de nouveaux clients.nous ne savons pas trop lequel prendre, nous montons dans celui qui nous semble le plus convaincant.Evidemment,ce n'est pas le bon.Heureusement qu'une mamie avec qui nous bavardons, décide de descendre avec nous pour nous indiquer le bon numéro sans nous avoir réprimandes parce que nous circulions dans un quartier dangereux sans guide tout en nous conseillant de bien tenir notre sac.
Mais ,avec le second bus, nous voilà immobilisés en pleine manif.Des que l'on peut ,on descend du bus et la, on sent la pression et la tension dans la rue ,les gens marchent vite pour rentrer chez eux,les militaires barrent la route aux manifestants et un hélico survole le quartier.
On se serait cru en Mai 68,
Nous nous éloignons le plus vite possible........
Un petit déjeuner pour goûter le jus de quinoa chaud que l'on vend à tous les coins de rue :délicieux!
On essaye sans succès d' appeler notre charmant chauffeur de taxi.
C'est la qu'intervient une jeune fille (qui a suivi notre conversation )et qui nous explique que la plaza de armas était bouclée car il y avait une manif de jeunes travailleurs de 18a24ans, sans qualification ,a qui le gouvernement refusait la sécurité sociale et autres protections.
Nous voulions aller visiter le musée Larco qui se trouve en banlieue .après plusieurs essais infructueux aupres des chauffeurs de taxi ,nous arrivons à en convaincre un pour nous y conduire.
Mais la,quelle ne fut pas notre surprise!des escadrons de policiers et de militaires étaient déployés à travers toute la ville, munis de pistolets,masques à gaz et boucliers,certaines routes étaient bloquées, on se serait cru en plein coup d'état.
Surtout que les manifestants n'étaient pas si nombreux que ça!
Le musée Larco,à ne pas manquer ,nous a émerveillé tant les 20000pieces exposées étaient belles et en excellent état de conservation(bijoux,vêtements,quipus ,outils et poteries......)
Pour le retour,nous décidons de ne pas prendre le taxi mais de faire comme les limenos et de prendre les bus locaux pour donner un peu de piquant à notre sortie.
Ils arrivent de partout roulant portes et fenêtres ouvertes ,brinquebalants et crachotants, (on en a même vu un arrête sur le bord de la rue car il avait perdu une roue)hélant les passants pour trouver de nouveaux clients.nous ne savons pas trop lequel prendre, nous montons dans celui qui nous semble le plus convaincant.Evidemment,ce n'est pas le bon.Heureusement qu'une mamie avec qui nous bavardons, décide de descendre avec nous pour nous indiquer le bon numéro sans nous avoir réprimandes parce que nous circulions dans un quartier dangereux sans guide tout en nous conseillant de bien tenir notre sac.
Mais ,avec le second bus, nous voilà immobilisés en pleine manif.Des que l'on peut ,on descend du bus et la, on sent la pression et la tension dans la rue ,les gens marchent vite pour rentrer chez eux,les militaires barrent la route aux manifestants et un hélico survole le quartier.
On se serait cru en Mai 68,
Nous nous éloignons le plus vite possible........
Inscription à :
Articles (Atom)
Membres
Qui êtes-vous ?
- un coin de paradis breton
- Je suis née dans un petit bourg de la campagne Bretonne et à la maison, il n'y avait pas de chauffage central.Nous nous chauffions avec une cuisinière à bois. Je suis d'une nature optimiste, j'aime chanter, marcher, voyager, prendre des photos, jardiner et rencontrer des gens très différents pour échanger.